Xi Jinping, son histoire: Être responsable pour les générations futures
le 10/09/2023

Xi Jinping, son histoire: Être responsable pour les générations futures

Eaux limpides et montagnes luxuriantes, des atouts inestimables. En 2005, alors qu'il est secrétaire du Comitédu PCC pour la province du Zhejiang, Xi Jinping est convaincu que« les eaux limpides et les montagnes luxuriantes sont des atouts inestimables » dans le district d'Anji. Dans les années 1990, un petit village du nom de Yucun, dans le district d'Anji, était noyé jour et nuit dans le bruit des nouvelles carrières et la clameur des machines. En quelques années, les villageois s’étaient enrichis grâce aux cimenteries qui produisaient du calcaire de bonne qualité provenant des montagnes locales. Les portefeuilles des habitants se remplissaient et le village était devenu célèbre dans la région pour son abondance. Mais cela avait un prix énorme : le village étaitrecouvert de saleté et ses rivières étaient devenues troubles. En 2003, le projet de construction d'une « province écologique » a été lancé dans tout le Zhejiang. Le village de Yucun a alors…

RENCONTRE EN 1685 ENTRE LES PRINCESSES DU WALO, FILLES DU BRACK FARA COUMBA, ET LE CHEF DU COMPTOIR DE SAINT-LOUIS, LE SIEUR MICHEL JAJOLET DE LA COURBE, LORS DE SON VOYAGE EN CÔTE D'AFRIQUE
le 27/08/2023

RENCONTRE EN 1685 ENTRE LES PRINCESSES DU WALO, FILLES DU BRACK FARA COUMBA, ET LE CHEF DU COMPTOIR DE SAINT-LOUIS, LE SIEUR MICHEL JAJOLET DE LA COURBE, LORS DE SON VOYAGE EN CÔTE D'AFRIQUE

Le même jour, deux filles du roi défunt, père de celui-ci, appelé Fara Comba, qui a été tué comme je l'ai dit lors d'un combat contre les Maures, sont venues me rendre visite. L'une d'elles était mariée à un grand personnage du pays, nommé Brieux (Briock, l'héritier présomptif du Brak régnant), seigneur du Panier-foule (Lac de Guiers). Elles étaient toutes les deux assez belles, mais l'une d'elles, en particulier, avait une peau brune et noire, tout comme moi, et une expression faciale très douce. Elles étaient accompagnées de deux autres jeunes filles chacune, ainsi qu'une griote dont la tête était ornée de gris gris, de petites boîtes d'argent. Je leur ai offert de l'eau avec du miel, qu'elles apprécient beaucoup, ainsi que du biscuit que nous avons trempé dedans. J'ai également partagé des pruneaux de France avec elles, qu'elles ont trouvés excellents. Elles se sont excusées de ne rien m'avoir apporté en cadeau et m'ont promis chacune un bœuf une fois…

RENCONTRE EN 1685 ENTRE LE BRACK YERIM KODE MBODJ ET LE CHEF DU COMPTOIR DE SAINT-LOUIS, LE SIEUR MICHEL JAJOLET DE LA COURBE, LORS DE SON VOYAGE FAIT À LA CÔTE D’AFRIQUE
le 20/08/2023

RENCONTRE EN 1685 ENTRE LE BRACK YERIM KODE MBODJ ET LE CHEF DU COMPTOIR DE SAINT-LOUIS, LE SIEUR MICHEL JAJOLET DE LA COURBE, LORS DE SON VOYAGE FAIT À LA CÔTE D’AFRIQUE

En cette période, ayant appris que le Brac, roi d'Houale (Walo), dans le pays où notre habitation (île de Saint-Louis) est située, se trouvait à Montaubé (Toubé), un village à deux lieues (environ 9 kilomètres) de notre position, et que Damel, roi de Cayor, lui avait fait don du pays environnant, il était de coutume que lorsqu'il s'approchait de l'habitation, de lui rendre visite et de lui apporter un présent ainsi qu'aux grands du pays qui l'accompagnaient. J'ai alors fait armer une barque et emmené avec moi le Sieur de Ronsy, responsable du magasin, et deux autres commis. Une fois arrivés devant le village où se trouvait ce roi, j'ai fait tirer un coup de canon pour annoncer ma venue. Par Amadou Bakhaw DIaw Peu après, il est apparu monté sur un magnifique cheval barbe. Une fois arrivé au bord de l'eau avec sa cour, il est descendu de cheval et est monté à bord de ma barque, accompagné seulement de trois de ses favoris et de quelques guiriots (griots). Mon…

Baba Diarra, le légendaire mangeur d'Afrique : une vie marquée par l'excès et la tragédie
le 31/07/2023

Baba Diarra, le légendaire mangeur d'Afrique : une vie marquée par l'excès et la tragédie

Dans le monde, il y a des personnes aux talents extraordinaires qui marquent l'histoire par leurs capacités hors du commun. Baba Diarra, originaire du Mali, a été reconnu comme le plus grand mangeur d'Afrique, émerveillant les foules par ses festins spectaculaires. Cependant, malgré sa renommée internationale, la vie de Baba Diarra a été marquée par une fin tragique, laissant derrière lui un héritage hors du commun. Un mangeur d'exception Baba Diarra est devenu célèbre au Mali grâce à ses performances de mangeur exceptionnel. Ses festins étaient de véritables spectacles, attirant des foules curieuses venues assister à ses prouesses gastronomiques. En 1983, lors d'un passage à Abidjan, il a bu un casier de jus de pomme et dévoré à lui seul un mouton, établissant ainsi sa réputation au-delà des frontières de son pays natal. Une silhouette énigmatique Ce qui rendait encore plus fascinant le talent de Baba Diarra était le fait qu'il n'avait pas de graisse ni de…

LES DIMANCHES DE L'HISTOIRE :  Mamadou Lamine Dramé, le guerrier de Dibassi
le 20/09/2020

LES DIMANCHES DE L'HISTOIRE : Mamadou Lamine Dramé, le guerrier de Dibassi

SON HISTOIRE Appelé par ses proches Demba Dibassi, il est né vers 1840. C'est un marabout soninké qui lutta contre la colonisation française dans la haute vallée du fleuve Sénégal à la fin du xixe siècle. Entre juin et juillet 1885, il lance une insurrection islamique au Sénégal. La révolte anticoloniale menée par Mamadou Lamine Dramé a lieu dans une période de crise aigüe du colonialisme, dont la logique a eu des conséquences économique menant à l'appauvrissement des cultivateurs: en deux ans, les achats d’arachides par la France sont presque divisés par trois: 12 000 tonnes en 1883 puis 4 650 tonnes en 1885. Entre janvier 1884 et juin 1886, la baisse de la valeur des produits africains est estimée à 50 %. C'est dans ce contexte particulier que Mamadou Lamine Dramé attaqua le fort de Bakel le 4 avril 1886, mais il fut vaincu par le roi Moussa Molo allié aux Français. En décembre 1887, il est vaincu et tué par les Français à la bataille de Toubacouta à…

Journal télévisé: tout a commencé en 1972
le 04/09/2020

Journal télévisé: tout a commencé en 1972

Le petit monde de la télévision fête ce vendredi soir, les 48 ans du premier JT, lancé le 4 Septembre 1972 par Abdoulaye Fofana Junior. Il fut à cette date, le premier présentateur du journal télévisé sur l’Office de radiodiffusion télévision sénégalaise (ORTS), devenue RTS en 1992.

4 mars 1858, Faidherbe engage la bataille de Niomré dans le Ndiambour
le 24/06/2020

4 mars 1858, Faidherbe engage la bataille de Niomré dans le Ndiambour

Comme les autres coins du Sénégal colonial, le Ndiambour ne sera pas l’exception devant le projet de colonisation et de domination des Français. Aussi, la résistance s’y organisera de façon rude dans la deuxième moitié du 19ème siècle. Le 4 mars 1858, le gouverneur Faidherbe attaque ces populations dans ce qui est appelé la bataille de Niomré mais en sortira avec un échec total. Les affrontements dureront jusqu’au 12 mars. Pour cette bataille, le Ndiambour résistera afin de faire face à la force militaire des Français dont les éléments seront estimés à 3200. Particulièrement violents, les accrochages feront des centaines de morts ou prisonniers (400 pour le Ndiambour) et des dizaines de tués ou blessés du côté des Français. La bataille de Niomré qui durera 8 jours environ a pour cause la présence de Sidya Léon Diop dans le Ndiambour. Faidherbe envoie une délégattion pour exiger l’extradition de ce fils du Barack réfugié dans le Ndiambour mais…

AUJOURD’HUI : 22 mars 1967, Moustapha Lô attente à la vie du président Senghor
le 22/03/2020

AUJOURD’HUI : 22 mars 1967, Moustapha Lô attente à la vie du président Senghor

Quelques années après le « coup d’Etat » raté de décembre 1962, le Sénégal va vivre un autre épisode sombre de son histoire. Dans un contexte politiquement lourd, le président Senghor sera victime d’une tentative d’assassinat, perpétrée par Moustapha Lô. Cet événement survient le mercredi 22 mars 1967, coïncidant avec la fête de la Tabaski. Après avoir assisté à la prière de l’Aïd-el-kébir, le 22 mars 1967, le président Senghor qui se dirigeait vers sa voiture, fera face à un jeune homme qui tient un revolver braqué sur lui. Malgré la sécurité qui devait veiller au grain, l’homme du nom de Moustapha Lô, a réussi à se frayer un chemin. Une fois face à Senghor, il se contentera de sortir son arme mais n’aura pas l’occasion de passer à l’acte. L’homme sera finalement maîtrisé et arrêté par les services de l’ordre. Moustapha Lô ne sera pas le seul qui subira les conséquences de cet attentat raté. La machine judiciaire arrêtera…

La ségrégation des quartiers de Dakar à l'origine de la création de la Médina
le 29/02/2020

La ségrégation des quartiers de Dakar à l'origine de la création de la Médina

En 1914, à la suite de violentes épidémies de peste et de fièvre jaune, la création de la Médina fut décidée, ainsi que le déplacement des villages lébous voisins de l’actuelle avenue Lamine Guèye. Cette opération marqua le début d’une véritable ségrégation entre la ville européenne et les quartiers noirs. Dans le même temps, sous prétexte de lutte contre les incendies, on interdit l’utilisation de matériaux légers et l’on renforça tous les règlements visant à améliorer les conditions d’hygiène.

L’instruction des négresses en 1826 à Saint-Louis
le 29/02/2020

L’instruction des négresses en 1826 à Saint-Louis

Nous avons vu que l’instruction des filles ne concernait au début que les signares. C’est seulement à partir de 1826, que le baron Roger créa par arrêté, une « école de jeunes négresses » à St-Louis. Pour y être admises, celles-ci devaient avoir entre 6 et 11 ans, être libres ou engagées à temps, mais en aucun cas esclaves. Les jeunes mulâtresses pouvaient éventuellement y être admises, à condition qu’elles soient orphelines. Cette école fusionna finalement en 1835 avec celle des jeunes signares. On s’attardera, par curiosité sur la rigueur du règlement : « i[Les enfants devront être tenues avec sévérité ; les sœurs leur infligeront en conséquence toutes les corrections qu’elles jugeront convenables. Cependant, il leur est recommandé d’employer des châtiments moraux plutôt que des peines corporelles et de tâcher de développer dans leurs élèves, des sentiments de honte et d’émulation. S’il devient indispensable de frapper un élève,…

Epidémie de fièvre jaune: Les Pères se réfugient à Dakar-Bango
le 27/02/2020

Epidémie de fièvre jaune: Les Pères se réfugient à Dakar-Bango

Un dernier sujet religieux pour cette semaine, avec ce récit d’un exil provisoire des religieux à Dakar-Bango. En juin 1900, une épidémie sévère de fièvre jaune commence à frapper Dakar ; deux semaines plus tard, elle est à Saint-Louis et fait une centaines de morts en quelques jours. L’hôpital est plein et de nouveaux malades arrivent sans cesse. La ligne de chemin de fer est interrompue et la panique gagne la ville. Il est question d’évacuer les religieux par le bateau venant de France. En attendant, le père Jalabert décide de les envoyer à Dakar-Bango, à 20 km de Saint-Louis, dans une résidence paradisiaque et confortable, au bord de la rivière, qu’on identifie sans peine (certainement le domaine de l’ancien capitaine des spahis, René Victor Bancal, mais celui-ci était décédé 6 mois plus tôt). Malgré les circonstances, l’humeur des religieux est décrite comme gaie et vaillante. Le récit ne dit pas combien de temps ils séjournèrent sur place,…

Le naufrage de l’Afrique : le 12 janvier 1920,
le 21/01/2020

Le naufrage de l’Afrique : le 12 janvier 1920,

Il y aura donc 100 ans jour pour jour, ce dimanche, le paquebot Afrique, parti de Bordeaux le 9 du même mois, sombrait au large de l’île de Ré, fracassé sur des haut-fonds au cours d’une tempête survenue en pleine nuit. Le navire transportait 600 personnes et il n’y eut que 34 rescapés, ce qui en fit le plus important naufrage civil de l’époque après le Titanic. Près de la moitié des voyageurs étaient des tirailleurs sénégalais, de retour après la Grande Guerre. Se trouvaient également à bord plusieurs membres de familles métisses, parmi lesquelles le capitaine du bateau, Joseph Portes, fils de Pierre-Maximin, qui fut maire de St-Louis, ainsi qu’une quinzaine de religieux, dont le père Jalabert, nommé évêque quelques mois plus tôt, auquel nous avons consacré un sujet il y a quelques jours. Il transportait avec lui les fonds nécessaires à la construction de la cathédrale de Dakar. Ce fut d’ailleurs l’une des causes du retard de construction de cet…

Le faux curé de Kayes converti à l’Islam
le 21/01/2020

Le faux curé de Kayes converti à l’Islam

Revenons aujourd’hui sur ce fait divers traité dans "Le Soleil" en juin 1970 et repris par la revue UNIR. L’affaire est la suivante : un certain Gabriel Traoré, curé de Kayes, s’était présenté en soutane à la grande mosquée de St-Louis, prétendant vouloir se convertir à l’Islam pour accomplir une mission. Une fois converti, l’homme se fit appeler Djibril Diop. L’annonce avait fait grand bruit et toute la ville bruissait de cette nouvelle, cherchant à en savoir davantage. Mais renseignements pris auprès de la Nonciature apostolique de Dakar, aucun curé de Kayes ou d’ailleurs, ne répondait à ce nom. La police arrêta donc l’individu qui s’avéra être un repris de justice nommé Issakha Diouf, né en 1933 à Tambacounda et déjà quatre fois condamné pour escroquerie, usage de faux et port illégal d’un uniforme militaire. La revue publia un an plus tard, l’épilogue judiciaire de cette affaire: deux ans de prison ferme. Si ce Monsieur qui aimait les…

Le Keur Gou Magg de Cheikh Ahmadou Bamba
le 21/01/2020

Le Keur Gou Magg de Cheikh Ahmadou Bamba

je vous ai montré il y a quelques jours, une photo très similaire montrant la mosquée de Diourbel. En voici une autre, extraite d’un magazine, dont le plan est un peu plus élargi, qui permet de découvrir les concessions aux alentours. Ce ne sont pas de simples concessions dont il s’agit ici, mais de Keur Gou Magg, dans le quartier Boukhatoul Moubaraka, un domaine alloué au Cheikh Ahmadou Bamba, qui y vivait avec sa famille et ses talibés, sous un regime de résidence surveillée.

ANNA KINGSLEY... ou ANTA MADGIGIN NJAÏ - ANTA MADJIGUENE NDIAYE.
le 24/11/2019

ANNA KINGSLEY... ou ANTA MADGIGIN NJAÏ - ANTA MADJIGUENE NDIAYE.

Issue de la famille royale NDIAYE, fille de Mbar Boury fis de Birayamb Madjiguene fils Bakar Cor Ndiaye. Née probablement en 1793 au Sénégal et décédée en avril ou mai 1870 à Jacksonville en Floride. Elle avait été capturée au Sénégal lors dun raid pour le compte de l'esclavage et envoyée à Cuba où elle est achetée, puis mariée à son "acquéreur", Zephaniah Kingsley, d'origine anglaise, marchand d'esclaves et propriétaire de plantation. Ils ont eu quatre enfants ensemble. A leur mariage une cérémonie à la sénégalaise eut lieu... Kingsley a libéré Anna Njai ​​en 1811, à l'âge de 18 ans, et lui a confié la responsabilité de ses plantations (coton et indigo) dans l'est de la Floride, alors sous la domination coloniale espagnole. Puis, cette partie fut cédée aux américains... les lois devenues plus restrictives pour les noirs affranchis et un mariage interracial inacceptable ont contraint les Kingsley à s'exiler à Haïti. Après la mort du patriarche,…

21 novembre 2019, SENEGALMETIS a 9 ans ! ( Merci à Xavier Ricou )
le 22/11/2019

21 novembre 2019, SENEGALMETIS a 9 ans ! ( Merci à Xavier Ricou )

: parce que tout a un début et une fin, je vous annonce que 2020 sera la dernière année de cette page. Nous en sommes à présent à 2753 sujets, autant d’illustrations et plus de 800 pages de texte. Sauf cas de force majeure ou lassitude prématurée, nous arrêterons donc à 3000 sujets ou à 10 ans pile, ce qui reviendra pratiquement au même. Environ 250 nouveaux sujets restent donc à publier, sans compter les rediffusions. A ce moment, SENEGALMETIS pourrait devenir une marque, non pas évidemment dans un but lucratif, ce qui en pervertirait l’esprit, mais pour constituer une sorte de label ou de caution à certains événements. Il continuera ainsi d’exister à travers d’autres supports où l’expression sera plus apaisée et le public éventuellement plus averti : expositions, livres, conférences, cours, etc. Bref, de nouveaux cheminements en perspective après cette belle décennie passée ensemble.

La mort de Samba Yaya Fall
le 16/11/2019

La mort de Samba Yaya Fall

Samba Yaya, dit Amary Ngoné Fall, 32e damel du Cayor du mois de janvier au mois d’août 1883, descendant du damel Biram Codou Ndoumbé, la tradition orale retient qu’il se serait suicidé pendant son exil saint-louisien en se jetant du pont Faidherbe (qui était encore un pont de bateaux à cette date), en raison de l’interdiction qui lui aurait été faite d’assister aux funérailles de sa mère, la linguère Débo Souka. Le Journal Officiel du 24 octobre 1891 nous indique en effet qu’il périt noyé dans le grand bras du fleuve à Saint-Louis, le dimanche 18 octobre 1891 vers 11h30 du matin. Pourtant, à la date du 18 octobre de cette année-là, nulle mention du défunt dans les registres de l’état civil, ce qui est très surprenant. Une hypothèse à cette lacune : le corps n’aurait pas été repêché ; mais s’agissant d’un ancien damel, c’est peu vraisemblable. Samba Yaya avait succédé à Lat Dior en 1883 et avait été remplacé par le dernier damel,

Le 21 octobre 1981, le juge Michel qui enquêtait sur la drogue a été abattu en pleine rue à Marseille
le 21/10/2019

Le 21 octobre 1981, le juge Michel qui enquêtait sur la drogue a été abattu en pleine rue à Marseille

Le juge Michel, âge de 38 ans, menait des investigations avancées sur un sujet aussi délicat et sensible que la drogue. Alors ce jour, aux environs de 12H 50, au moment ou il rentrait chez lui pour déjeuner, il a été abattu par deux hommes armés sur une moto. Comme l'a révèle l'enquête, ces deux tueurs montaient une moto de grosse cylindrée " le visage dissimulé sur un casque intégral". Ils ont tiré deux coups de feu avec des balles de 9 millimètres. Il est mort sur le coup. Ce que les enquêteurs considèrent comme un travail de professionnels. Le véhicule des assassins volé un an auparavant, a été retrouvé quelques moments après l'incident. Les empreintes révèlent celles d'un mécanicien marseillais au chômage, Charles Jardinat. Marié et père de deux enfants, le juge Michel a été juge d'instruction dans la ville de Marseille depuis 1974. Il avait en charge plusieurs dossiers criminels et travaillait particulièrement sur le trafic de drogue en…

16 octobre 1986, Wole Soyinka Première personnalité noire à recevoir le prix Nobel de Littérature
le 16/10/2019

16 octobre 1986, Wole Soyinka Première personnalité noire à recevoir le prix Nobel de Littérature

En 1986, le Nigérian Wole Soyinka a reçu le prix Nobel de Littérature, il devient le premier lauréat africain et la première personnalité noire à recevoir ce prix. De nationalité nigériane, Wole Soyinka est un dramaturge, essayiste, poète et militant politique nigérian. Soyinka est le premier auteur africain et premier auteur noir, lauréat du prix Nobel de Littérature, qu'il obtient en 1986. Après des études aux universités d'Ibadan et de Leeds, Soyinka travaille au Royal Court Théâtre de Londres. D'après Wikipédia, il est le fondateur de plusieurs troupes théâtrales au Nigéria dont «1960, Masks drama troupe » et occupe de nombreux postes universitaires à Ibadan et Lagos. En 1952, Soyinka crée l'association « The Pyrate » à l'université d'Ibadan, afin de combattre la mentalité coloniale. En 1962, il oppose au célèbre concept de négritude, fondé par Léopold Sédar Senghor, le concept de tigritude à propos duquel il dira " qu'un tigre ne proclame

Aujourd’hui, 7 juin 1963 : Serigne Fallou Mbacké inaugure la grande mosquée de Touba
le 07/06/2019

Aujourd’hui, 7 juin 1963 : Serigne Fallou Mbacké inaugure la grande mosquée de Touba

Considérée comme l’une des plus grandes mosquées d’Afrique, la grande mosquée de Touba est un édifice majestueux et d’une magnificence inouïe. Entamée par le fondateur de la confrérie mouride, Serigne Touba, la construction ne s’achèvera que sous l’ère Serigne Fallou. Après s’être donné corps et âme pour la réalisation du vœu de son père, le Khalife Serigne Fallou va inaugurer l’édifice le 7 juin 1963. L’implication de Serigne Fallou Mbacké dans la construction de la mosquée de Touba est antérieure à son titre de Khalife. Déjà en 1926, alors que son père fait flèche de tout bois pour ériger la grande mosquée, Cheikh Fallou découvre la carrière de Ndock dont il envoya un échantillon à Serigne Touba pour l’usage dans les travaux. Le Grand Cheikh agrée les matériaux et lui exprime tout l’intérêt qu’il accorde à l’édification de cette maison de Dieu, mission qu’il lui confie en même temps que son frère Serigne Mouhammadou…

Aujourd’hui 19 mai 1893 : la bataille de Douentza entre Ahmadou Tall, Alboury Ndiaye Bourba et les colons français
le 19/05/2019

Aujourd’hui 19 mai 1893 : la bataille de Douentza entre Ahmadou Tall, Alboury Ndiaye Bourba et les colons français

Après l’annexion du Djolof par les Français en 1890, le roi Alboury part vers le Soudan occidental pour chercher du soutien. A l’Est du pays régnent en effet Ahmadou Tall (à Ségou), Samory Touré (Ouassoulou) et Tiéba Traoré (Kénédougou). Avec ces trois résistants, le Bourba Alboury Ndiaye entend faire face et combattre l’avancée des colons. C’est ainsi que sera engagée la bataille de Douentza le 19 mai 1893. Après la bataille de Dékheulé qui a vu la mort de Lat-Dior, les colons s’intéressent aux territoires sous le contrôle du Bourba Djolof. Conscient de sa vulnérabilité face aux Français mieux entraînés et plus outillés, Alboury signe avec eux, à son corps défendant, un accord de non-agression le 18 avril 1885 en échange de quoi il devrait donner son fils Bouna à l’Ecole des otages. Cependant, le Bourba ne respectera pas son engagement. Quatre ans après, le 24 mai 1890, l’armée des colons envahit Djolof pour détruire et le roi et le pays…